Lors d’une conférence au SITL 2023, intitulée « La supply chain circulaire, pivot de la réindustrialisation verte », Anaïs Leblanc, directrice associée de Citwell et François-Michel Lambert, ancien député, fondateur de l’Institut National de l’Économie Circulaire (INEC), président de Soroa, ont présenté en avant-première un plaidoyer à destination de la représentation parlementaire pour permettre le plein déploiement de la supply chain circulaire et accélérer la réindustrialisation verte engagée par le gouvernement.
Les travaux et recommandations de ce livre blanc reposent sur une étude que le cabinet de conseil en management Citwell et Soroa – conseil en stratégie écologique, ont menée avec le soutien de l’INEC auprès des entreprises et fédérations professionnelles dans une réflexion multi organisationnelle (chargeurs, transporteurs, recycleurs, gestionnaires de déchets, institutionnels) afin d’identifier les mutations nécessaires de la supply chain pour respecter les accords de Paris et l’objectif 12 des ODD, tout en faisant face à l’inéluctable raréfaction des ressources, sur un continent très dépendant des importations.
L’émergence du rôle crucial de la supply chain circulaire s’impose comme un programme à part entière de la planification écologique en France et de la feuille de route de l’Union européenne de l’économie circulaire, demandant une approche concertée public / privé et une vision holistique peu développées à ce jour.
Six facteurs clé de réussite sont présentés dans ce rapport pour concrétiser les politiques de planification écologique et assurer le pivot vers l’économie circulaire, seront également présentés : échelle territoriale, interopérabilité des données, nécessité de nouvelles infrastructures physiques et numériques, mutation des achats et des approvisionnements, capacité à concevoir des flux agiles et adaptatifs dans une boucle vertueuse.
« Notre objectif est d’aider les industriels avec la définition d’une méthodologie de transformation vers une supply chain circulaire tout en accompagnant les puissances publiques pour rendre possible ce qui est nécessaire » explique Anaïs Leblanc.